Découvrez comment l'isolation thermique peut réduire votre facture énergétique de 30 à 50% et améliorer le confort de votre maison. Guide complet sur les avantages et aides disponibles.

Les avantages de l'isolation thermique avec l'expertise de Rénover.com

Les avantages de l’isolation thermique pour les économies d’énergie

L’isolation thermique contribue au confort d’une habitation, en optimisant la conservation de la chaleur à l’intérieur de la maison. Cet aménagement offre également un autre avantage de taille : une réduction significative de la facture énergétique. Quelles économies d’énergie peut-on réellement attendre en isolant son habitation ? Comment maximiser le rendement énergétique d’une isolation ? Nous répondons à toutes ces questions dans ce guide. 

Des économies d’énergie réelles grâce à l’isolation 

Selon l’étude ElecDom réalisée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), le chauffage absorbe à lui seul 30,9 % de la consommation d’électricité des ménages français. Dans les faits, certains foyers consomment plus d’énergie que d’autres, en fonction du mode de chauffage, des températures hivernales et, surtout, de la performance thermique du logement. 

Les passoires thermiques sont beaucoup plus difficiles à chauffer, à cause des déperditions de chaleur trop importantes au niveau des toitures, des murs et des ouvertures. La qualité de l’isolation joue ainsi un rôle déterminant sur la consommation d’énergie d’un logement. 

Selon la performance des systèmes mis en œuvre et la taille du logement, les économies d’énergie attribuées à l’isolation peuvent atteindre entre 30 et 50 % de la facture d’électricité. Autrement dit, une habitation correctement isolée et bien ventilée consomme jusqu’à deux fois moins d’énergie qu’un logement mal isolé. 

La différence est peut-être indiscernable sur une année, mais sur le long terme, l’isolation thermique du logement génère des économies décisives. Des combles correctement isolés permettent, par exemple, de réduire de 27 % la consommation énergétique en un an. Cela représente environ 474 euros de dépenses en moins. En tenant compte des coûts des travaux et des matériaux isolants, cet investissement devient rentable après 4 ans.

Le gain financier est encore plus conséquent si vous optimisez l’isolation de la toiture de votre habitation, l’isolation des murs, l’isolation des planchers et des jonctions murs-planchers.  

Des avantages financiers à la location et à la vente

Votre portefeuille n’est pas le seul à bénéficier des avantages d’une bonne isolation thermique. En colmatant les ponts thermiques sur votre logement, vous améliorez significativement sa performance énergétique et climatique. 

A titre d’information, la performance énergétique d’une habitation en France est notée sur une échelle de A à G, G étant la pire note. Chaque classe correspond à un indicateur de consommation d’énergie et un indicateur d’émissions de gaz à émet de serre : 

Classe A : 70 kwh/m2.an (consommation d’énergie par m2 par an) et 6 kg Co2/m2.an (émission de gaz carbonique au mètre carré par an)

Classe B : entre 70 et 110 kWh/m2.an et entre 6 et 11 kg CO2/m2.an

Classe C : entre 110 et 180 kWh/m2.an et entre 11 à 30 kg CO2/m2.an

Classe D : entre 180 et 250 kwh/m2.an et entre 30 et 50 kg CO2/m2.an

Classe E : entre 250 et 330 kWh/m2.an et entre 50 et 70 kg CO2/m2/an

Classe F : entre 330 et 420 kWh/m2.an et entre 70 et 100 kg CO2/m2.an

Classe G : plus de 420 kWh/m2.an et plus de 100 kg CO2/m2.an

Plus qu’un simple indice d’efficacité, l’étiquette énergétique pèse sur l’estimation d’un logement sur le marché immobilier. En 2021, l’écart de prix entre un appartement de Classe A et un autre de Classe G varie de 2 à 11 %. La différence est encore plus notable pour les maisons et en fonction de la région. En Nouvelle-Aquitaine, une résidence économe en énergie (Classe A et B) se vend en moyenne 38,3 % plus cher qu’un logement classé comme passoire énergétique (Classe F-G). 

Cette inégalité s’explique en grande partie par l’évolution de la mentalité des acquéreurs. 87 % des futurs acheteurs disent accorder de plus en plus d’importance au DPE dans leur recherche de logement. 80 % s’informent sur l’étiquette énergie d’une habitation avant de la visiter. Près d’un quart serait prêt à abandonner les démarches d’achat si le logement affiche une faible performance énergétique. 

En location, les avantages d’un bon DPE sont tout aussi évidents : 

Certaines catégories d’habitations de classe G ne peuvent plus être louées depuis le 1er janvier 2023 ;

Les propriétaires de passoires thermiques n’ont plus le droit d’augmenter leur loyer depuis août 2022 ;

Les maisons classées F ou G doivent se soumettre à un audit énergétique pour vérifier si elles sont éligibles à la vente. 

Tous ces chiffres renvoient à la même conclusion : une isolation thermique efficace apporte bien plus que des économies d’énergie. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule : les travaux d’isolation sont éligibles à des aides financières de la part de l’État, des collectivités et d’organismes partenaires de l’État. 

Quelles aides pour financer vos travaux d’isolation thermique ? 

 Pour que l’isolation thermique atteigne son objectif premier – la réduction de la consommation électrique -, les travaux doivent couvrir une partie ou la totalité des quatre parties du logement les plus vulnérables aux déperditions de chaleur : 

La toiture : à elle seule, la toiture est responsable de près du tiers des pertes de chaleur d’une habitation mal isolée .

Les murs : 20 % des pertes calorifiques d’un logement proviennent des murs 

Les menuiseries laissent échapper jusqu’à 15 % de la chaleur à l’intérieur d’une maison 

10 % des déperditions de chaleur dans une maison passent par les planchers bas 

Les 25 % de pertes restantes sont attribués aux ponts thermiques et au système de ventilation. 

Ces fuites, bien que gênantes, ne sont pas une fatalité. Des professionnels RGE possèdent le savoir-faire nécessaire pour y remédier. Les travaux réalisés par ces prestataires sont en outre éligibles à des aides financières fournies par l’État, des collectivités ou des fournisseurs d’énergie. En voici quelques-unes : 

 L’éco-PTZ  : Ce prêt à taux zéro, proposé par des banques partenaires, permet de financer trois catégories de travaux de rénovation, dont ceux qui portent sur l’isolation thermique de la toiture et le remplacement des menuiseries par des modèles plus performants énergétiquement. 

Le montant maximal du prêt atteint 50 000 euros pour une rénovation globale, 30 000 euros pour un lot de trois travaux de rénovation ponctuelle et 10 000 euros pour la rénovation de l’assainissement non collectif. 

 Les primes CEE : EDF, ENGIE, Total et d’autres fournisseurs d’énergie ont l’obligation de soutenir financièrement les projets de rénovation thermique de leurs clients, par l’intermédiaire des primes CEE. Leur montant dépend de plusieurs critères, dont la surface totale du logement à rénover, la zone géographique de résidence, et le nombre d’occupants. 

MaPrimeRénov’ : Cette aide combine les anciennes formules Habiter Mieux Sérénité (distribuée par l’ANAH) et le crédit d’impôt CITE. L’obtention de cette prime est conditionnée à la présentation d’un diagnostic de performance énergétique ou d’un audit énergétique. Seuls les travaux réalisés par un artisan RGE peuvent en bénéficier. 

Une isolation thermique performante et bien calibrée procure un confort supplémentaire à votre habitation, en limitant les pertes de chaleur inutiles en hiver et en bloquant les infiltrations de chaleur depuis l’extérieur en été. Ce système fait surtout du bien à votre portefeuille : vous utilisez moins le chauffage et cela se ressent sur vos factures d’électricité. 

Bien sûr, ces avantages pratiques et financiers liés aux économies d’énergie ne sont pas toujours garantis. Une isolation thermique mal dimensionnée ou inadéquate risque au contraire de causer plus de problèmes, comme l’apparition de condensation dans les pièces humides ou une mauvaise aération. 

Vous n’aimez certainement pas vivre une telle mésaventure. Si c’est le cas, assurez-vous de faire installer ou rénover votre système d’isolation par un artisan RGE. Vous résidez en Ile-de-France ou dans une commune proche et vous souhaitez vous équiper d’une isolation thermique performante ? Faites confiance à une entreprise expérimentée et reconnue comme Renover.com

L'Isolation Thermique : Votre Allié contre les Dépenses Énergétiques

Découvrez comment réduire votre empreinte carbone et votre facture énergétique.

Découvrez notre guide pratique pour isoler les combles perdus et augmenter le confort de votre maison tout en réalisant des économies d'énergie.

Guide Complet pour Isoler vos Combles Perdus

Guide pratique : comment isoler ses combles perdus ? 

Près d’un tiers des pertes de chaleur dans une maison passent par les combles. Isoler cette partie du logement est donc plus qu’une option : c’est une nécessité si vous aspirez à un minimum de confort et d’efficacité énergétique. Comment procéder ? Quels matériaux privilégier pour l’isolation des combles non aménagés ? Quel procédé offre le meilleur résultat ? Découvrez tout dans ce guide.

Dans ce guide, le terme « combles » se réfère à l'espace vide et difficile d'accès situé sous la toiture de votre maison. On les considère comme « perdus » dès qu'une des conditions suivantes est remplie :

La hauteur sous plafond ne dépasse pas 1,80 mètre.

La structure de charpente empêche toute forme d'aménagement des combles.

La pente de la toiture est supérieure à 30°.

L'espace sous la toiture est facile d'accès et garantit un minimum de confort et de sécurité. 

Si vos combles cochent au moins l'une de ces cases, vous n'avez pas grand-chose à en espérer. En revanche, vous avez tout intérêt à isoler cette partie de votre logement. Un espace aussi volumineux peut facilement accueillir l'air chaud provenant des volumes chauffés de votre maison par la convection. 

L'isolation des combles vise ainsi deux objectifs :

Établir une barrière physique étanche pour empêcher ou réduire au strict minimum les transferts thermiques entre les chambres chauffées et l'extérieur.

Atténuer les nuisances sonores dues aux impacts sur le toit ou aux bruits aériens.

Comment savoir si vous avez besoin d’isoler vos combles ?

Commencez à envisager des travaux d'isolation si :

Vous résidez dans un logement ancien construit avant 1975 et qui n'a jamais été rénové.

Vous ressentez de l'inconfort thermique : le froid s'infiltre facilement durant les périodes de froid et vous devez tourner la climatisation au maximum pour vous rafraîchir en été.

Votre facture d'électricité dépasse la moyenne de votre région pour un même type de logement.

Vous rénovez votre toiture et profitez de l'occasion pour améliorer l'efficacité énergétique de votre habitation.

Des techniques adaptées pour isoler les combles :

Plusieurs techniques d'isolation des combles non aménagés existent. Le choix de la méthode dépend d'un certain nombre de critères, dont le volume ou la surface à isoler, l'état du plancher des combles, la forme du toit et/ou des fermes. En fonction de ces paramètres, vous avez à choisir entre quatre techniques d'isolation :

L'isolation par des rouleaux : C'est une méthode consistant à poser des rouleaux isolants sur toute la surface du plancher. Cette technique convient aux combles dotés d'un sol parfaitement à plat. Les rouleaux isolants sont étalés en deux couches sur le plancher et sont généralement placés au-dessus d'un pare-vapeur. Pour superposer les deux épaisseurs d'isolants, le technicien utilise, soit la technique des joints croisés, soit celle des joints décalés. La première consiste à installer la deuxième couche de matériaux isolants sur un axe perpendiculaire à la première couche. Les rouleaux de la seconde couche sont décalés de 10 cm en largeur par rapport à la première couche avec la technique des joints croisés. Ces deux solutions visent toutes à réduire au maximum les espaces vides dans la barrière isolante et en améliorer ainsi l'efficacité. 

Avantages : L'isolation par des rouleaux séduit par sa praticité et son coût relativement facile à maîtriser. Si vous êtes de nature bricoleuse, cette technique vous correspond parfaitement. 

L'isolation par soufflage : C'est une technique d'isolation des combles par le sol. Elle fait intervenir une machine souffleuse, qui permet d'éparpiller de la matière isolante dans tous les espaces vides du plancher des combles. Cette méthode s'adapte à différents matériaux isolants en vrac, dont les flocons de chanvre, la laine minérale, l'ouate de cellulose, la laine de coton ou la laine de roche. 

Avantages : Le soufflage permet de pulvériser l'isolant jusqu'aux parties difficiles d'accès des combles. Ce procédé est aussi recommandé si le plancher contient plusieurs interstices. Avec l'isolation par soufflage, l'isolant est réparti de manière homogène sur toute la surface du plancher. 

L'isolation par épandage : Elle fonctionne selon les mêmes principes que le soufflage, à une différence près : on étale le produit isolant manuellement, à l'aide d'une pelle ou d'un râteau.

Avantages : Elle coûte moins cher et vous n'avez pas besoin d'équipements spécifiques pour l'effectuer. 

Isolation par des panneaux : Certains matériaux isolants sont vendus en panneaux semi-rigides ou rigides, à fixer directement au sol ou au mur. Cette solution est envisageable pour des combles perdus dont le sol ne comporte pas trop d'obstacle et l'espace à isoler est facile d'accès. Dans ce cas, la pose des panneaux s'effectue directement au niveau du plancher, à l'aide de colle, de clous ou de vis. 

Avantages : La pose de panneaux isolants est peu chronophage, l'isolant étant prêt à poser. On apprécie aussi la bonne performance acoustique de cette barrière isolante. 

Choisir les bons matériaux pour l’isolation des combles 

Vous disposez d'un vaste choix en matière de matériaux isolants pour vos combles. En voici une liste non exhaustive :

Chacune de ces matières possède ses particularités et offre des performances thermiques et acoustiques qui lui sont propres. À vous de faire le bon choix en tenant compte de votre budget, de la configuration de vos combles et de la surface à isoler. Nous avons déjà écrit un guide complet détaillant les spécificités de ces matériaux isolants, leurs avantages et leurs inconvénients respectifs.

Comment financer les travaux d’isolation des combles ?

L'isolation des combles perdus représente un budget assez conséquent. Tout dépend du matériau que vous employez et des volumes à couvrir. Ces travaux étant considérés comme bénéfiques pour l'efficacité énergétique de votre habitation, ils sont éligibles à plusieurs aides et subventions de l'État, des collectivités territoriales et des fournisseurs d'énergie. Voici quelques-unes des solutions de financement les plus intéressantes pour l'isolation des combles en 2024 :

L'éco-prêt à taux zéro, proposé par les banques partenaires de l'État.

Le taux de TVA réduit, accordé par l'administration fiscale.

Les primes CEE, distribuées par les fournisseurs d'énergie.

Sur son site, le Ministère de l'Économie et des Finances fournit des explications détaillées sur ces aides à la rénovation, leurs particularités, leurs avantages et leurs conditions d'accessibilité. Nous pouvons d'ores et déjà affirmer que vous aurez besoin de faire appel à un artisan RGE pour bénéficier de ces aides et subventions.

Sensible et fastidieuse, l'isolation des combles perdus est pourtant inévitable pour bénéficier d'un confort thermique et acoustique amélioré dans votre habitation. Sur le long terme, ces travaux génèrent des économies substantielles sur votre facture énergétique, à condition d'être réalisés correctement et dans les règles de l'art. Nous vous conseillons de consulter un professionnel pour auditer les performances énergétiques de votre maison et planifier éventuellement des travaux d'isolation des combles. Pour obtenir des financements et des subventions pour vos travaux, faites appel à un professionnel RGE.

https://www.izi-by-edf-renov.fr/blog/isolation-combles-par-soufflage

https://france-renov.gouv.fr/renovation/isolation/combles-maison

https://www.economie.gouv.fr/particuliers/aides-renovation-energetique#

https://www.quelleenergie.fr/economies-energie/isolation-combles/combles-perdus

Isolation des Combles Perdus : Techniques, Matériaux et Conseils

Découvrez l'essentiel sur l'isolation des combles.

Tout ce que vous devez savoir sur le dispositif CEE : comment il fonctionne, qui peut en bénéficier et comment réaliser des économies d'énergie à travers ce système.

Comprendre les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE)

Les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) : comment ça marche ?

Instauré par la loi Programme fixant les Orientations de la Politique Énergétique (POPE) de 2005, le dispositif des Certificats d’économie d’énergie se trouve aujourd’hui dans sa cinquième période. Ce mécanisme vise à encourager les travaux et les investissements dans des projets d’efficacité énergétique auprès des ménages, mais aussi des entreprises et des collectivités.

Dispositif CEE : principes et fonctionnement 

Le dispositif repose sur un mécanisme d’échange de Certificats d’économie d’énergie entre ceux qui en reçoivent et les fournisseurs d’énergie. Les Certificats d’économie d’énergie s’obtiennent en réalisant des travaux qui améliorent la performance énergétique d’un bâtiment résidentiel ou tertiaire. Les actions dans le secteur agricole, le transport ou le secteur industriel sont aussi éligibles. Chaque kilowattheure cumac (kWhc) associé à ces opérations ouvre droit à un CEE.

IMPORTANT : Les économies réalisées sont exprimées en kWh cumac ou en kWh cumulé et actualisé. Cette unité mesure la quantité d’énergie cumulée économisée par le nouvel équipement sur sa durée de vie, en tenant compte de la perte de performance énergétique liée à l’usure et au temps, d’où la mention actualisée.

L’État oblige les fournisseurs d’énergie – les « obligés » – à atteindre un volume minimum de CEE à la fin de chaque période de trois ou quatre ans. Ils accumulent des CEE :

en achetant les certificats des particuliers et des entreprises – les « non-obligés » – qui ont effectué les travaux d’économies d’énergie. Le rachat se fait sous forme de primes CEE ou sous la forme d’une offre de service.

En réalisant des opérations d’efficacité énergétique sur leur propre patrimoine ;

en finançant des programmes d’accompagnement en rénovation.

En fin de période, les fournisseurs d’énergie doivent prouver qu’ils ont rempli leurs quotas de CEE. S’il leur manque des kWhc, l’État exige le paiement d’une lourde pénalité libératoire proportionnelle au nombre de CEE qui fait défaut.

Certificats d'économie d'énergie : qui sont concernés ?

Le dispositif CEE fonctionne donc sur la base de quotas d'économie d'énergie à remplir par les fournisseurs d'énergie sur une période de trois ou quatre ans. La loi POPE définit trois grandes catégories d'obligés :

Les entreprises qui fournissent du gaz, de l'électricité, de la chaleur et du froid.

Les distributeurs de carburant automobile.

Les contraintes et obligations des obligés La loi POPE fixe un certain nombre de contraintes réglementaires auxquelles les obligés doivent se plier. En voici quelques-unes :

Assurer une veille permanente des dernières évolutions de la loi relative aux CEE ;

Participer à des programmes de soutien et de sensibilisation à l'efficacité énergétique ;

Acquérir ou céder des CEE sur le marché secondaire afin de valoriser les excédents ou de compléter le quota obligatoire ;

Mener des actions d'économies d'énergie et collecter en contrepartie des CEE ;

Distribuer des aides financières aux particuliers, entreprises et collectivités sous forme de prime énergie ;

Remplir les objectifs d'économies d'énergie établis en début de chaque période du dispositif CEE.

Les « obligés » sont autorisés à déléguer la mission de collecte de CEE à des structures agréées. Ces délégataires disposent des mêmes droits et des mêmes obligations que les fournisseurs d'énergie. Autrement dit, ils s'occupent de la récolte des quotas de CEE des obligés sur le marché secondaire.

Le ministère de la Transition écologique publie chaque année la liste des délégataires et des obligés en France. Ce registre indique également le nombre de certificats à collecter par chaque entité en fonction de ses ventes d'énergie.

Les éligibles En plus des obligés et des non-obligés, certaines entités peuvent aussi obtenir des Certificats d'économie d'énergie. Ces « éligibles » incluent notamment :

Les sociétés d'économie mixte et les sociétés publiques œuvrant dans l'efficacité énergétique.

Ces éligibles ont le droit de monétiser leurs CEE en les revendant aux obligés. Les détenteurs de CEE peuvent librement les échanger en fonction des prix en vigueur sur le marché.

Quels travaux ouvrent droit à des Certificats d’économies d’énergie ? 

Pour les particuliers, les Certificats d’économies d’énergie s’obtiennent principalement par des travaux de rénovation figurant dans la liste des opérations standardisées du Ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires. Cette liste comporte en réalité les actions d’efficacité énergétique couramment effectuées dans une résidence principale. L’élaboration de ce catalogue incombe à l’Association Technique Énergie Environnement, en collaboration avec l’ADEME et les professionnels de la rénovation thermique.

Ces fiches définissent notamment les performances attendues de chaque opération pour pouvoir décrocher des certificats d’économies d’énergie. Le catalogue compte au total 218 fiches d’opérations standardisées qui englobent le tertiaire, l’industrie, l’agriculture, les transports, les réseaux et, bien sûr, le bâtiment résidentiel. Pour les ménages et les particuliers, des « travaux standards » éligibles aux CEE incluent notamment :

La réfection ou la réalisation de l’isolation des combles (aménagés ou non) et de la toiture.

L’isolation d’un plancher au-dessus ou au-dessous d’un local ouvert ou d’un vide sanitaire.

L’isolation par l’extérieur ou par l’intérieur des murs.

Le remplacement d’un système de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire par un appareil plus performant d’un point de vue énergétique et écologique.

L’installation d’une source d’énergies renouvelables (petit éolien, panneaux photovoltaïques, etc.).

Chacun de ces travaux donne droit à une « prime » CEE, qui correspond en réalité au prix de rachat des Certificats d’économies d’énergie par le fournisseur d’énergie. Plus les économies d’énergie sont élevées, plus le montant de la prime augmente. Le calcul des gains énergétiques se fait via un simulateur qui prend en compte plusieurs facteurs, dont :

La nature des travaux de rénovation ou d’amélioration énergétique.

La surface habitable de la maison ou de l’appartement.

La localisation de l’habitation pour en déterminer la zone selon le code de la construction.

Les revenus du foyer fiscal pour déterminer le type de CEE (CEE classique et CEE précarité).

Bon à savoir : Les fournisseurs d’énergie proposent des prix de rachat de CEE différents, en fonction de leur politique tarifaire. Si vous êtes propriétaire ou bailleur et planifiez un chantier de rénovation énergétique, prenez le temps de comparer les offres de primes CEE de différents fournisseurs pour bénéficier du meilleur financement. Vous êtes libre de choisir la prime énergie qui vous convient le mieux, même si elle provient d’une entreprise autre que votre fournisseur actuel.

Comment calculer les Certificats d'économies d'énergie générés par des travaux de rénovation ?

Le versement des primes en échange de CEE suit une procédure stricte à laquelle vous devez vous conformer :

Demander à vendre des CEE à un obligé : Avant d’engager les travaux, envoyez une demande officielle de Certificats d'économies d'énergie auprès de l'obligé de votre choix. Cette requête peut être adressée à un producteur et/ou vendeur d'énergie (EDF, Engie, etc.), à des sites spécialisés ou aux enseignes de grande distribution (Auchan, Intermarché, etc.). Ces acheteurs proposent souvent des simulateurs qui permettent de calculer les CEE produits par les travaux que vous envisagez et les primes correspondantes.

Demander un devis auprès d’un artisan RGE : L'obtention d'une prime CEE est conditionnée à la réalisation de travaux d'économies d'énergie par un professionnel Reconnu Garant de l'Environnement. Contactez deux ou plusieurs artisans RGE et sollicitez un devis, en précisant que vous comptez financer les travaux avec des primes CEE.

Vérifier la conformité du devis : L'octroi de CEE est conditionné au respect de normes, de certifications ou de performances énergétiques imposées par l'État. Les travaux doivent améliorer effectivement l'efficacité énergétique de votre logement. Certains produits et équipements sont ainsi exclus du dispositif. Vérifiez que tous les matériaux indiqués par l'installateur dans le devis figurent bel et bien dans la liste des produits éligibles aux Certificats d'économies d'énergie.

Signer le devis : Ne signez pas le devis ou le bon de commande tant que vous n'avez pas obtenu un accord de rachat de vos CEE par l'obligé. Légalement, l'opérateur peut donner son approbation par un e-mail de confirmation, une attestation de primes CEE ou un autre document similaire.

Transmettre les preuves de travaux à l'acheteur des CEE : Après la fin du chantier, envoyez tous les documents justificatifs des travaux au fournisseur d'énergie qui s'est engagé à racheter les CEE. Ces dossiers sont à transmettre dans un délai de 3 à 8 mois à partir de la date de réception des travaux. Ces preuves incluent notamment une copie de la facture qui explicite tous les travaux effectués, une fiche technique pour chaque équipement installé, la copie de la qualification de l'artisan RGE et l'original de l'attestation sur l'honneur donnée par l'obligé.


ATTENTION : Vérifiez que toutes les dates et les mentions entre la facture, l'attestation sur l'honneur et le devis correspondent. Les ratures et incohérences dans les documents peuvent entraîner l'invalidation de votre dossier et un refus de paiement des CEE. Si votre dossier est validé, l'acheteur vous verse la prime CEE correspondant aux travaux quelques mois après la réception des justificatifs. Le délai de paiement varie d'un obligé à l'autre.

En près de vingt ans d'existence, le dispositif des CEE a permis à l'État de contraindre les principaux acteurs énergétiques à s'impliquer davantage dans les efforts de réduction de la consommation d'énergie en France. 

D’après le bilan de la quatrième période des CEE, le mécanisme remplit plus ou moins bien ses objectifs, avec 2 013 TWhc économisés entre 2018 et 2021, sur un objectif total de 2 133 TWhc. Sans surprise, le bâtiment absorbe la grande majorité des CEE délivrés (75,7 %). L'industrie (17,7 %) et le transport (3,3 %) complètent le podium. 

Si tout se passe comme prévu, les CEE devraient aider à atteindre 45 % des objectifs de réduction des rejets de CO2 en France, tous secteurs confondus, à la fin de la cinquième période qui court jusqu’en 2025. Pour cette cinquième période, l’État vise la barre des 2 500 TWh cumac d'énergies économisées. L’atteinte de cet objectif dépend de la contribution de tous les acteurs concernés : les obligés, les collectivités, les délégataires, les industriels et, surtout, les particuliers. 

Dans le bâtiment, la rénovation des 4,8 millions de logements considérés comme des passoires thermiques figure très haut dans la liste des objectifs prioritaires à concrétiser d’ici 2032. Votre résidence fait-elle partie de cette liste ? Dans ce cas, vous pourriez participer à l'effort de réduction des émissions de CO2 nationales en réalisant des travaux d’économies d'énergie dans votre logement. 

Demandez dès maintenant l’aide d’un artisan RGE comme Koreo, un expert en isolation thermique, pour évaluer vos besoins et constituer un dossier de financement solide qui inclut les aides de l’État comme la prime CEE, MaPrimeRénov’ et les primes coups de pouce.

Tout Comprendre sur les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE)

Découvrez les différents types de travaux éligibles aux CEE et comment débuter votre projet.

Découvrez notre guide complet sur les matériaux isolants : avantages, inconvénients, coûts et conseils pour choisir l'isolant idéal adapté à votre habitation en 2024.

Comparatif 2024 : Meilleurs Matériaux Isolants pour Maison

Comparaison des matériaux isolants : avantages et inconvénients

L’efficacité d’une isolation thermique dépend de plusieurs paramètres, dont la qualité de l’installation et le calibrage du système. Le choix du matériau isolant joue aussi un rôle déterminant dans l’élimination des déperditions de chaleur dans une habitation. Quels dispositifs offrent les meilleures performances contre les ponts thermiques ? Quels sont les moins chers ? Comment s’y retrouver parmi les nombreuses options sur le marché ? On vous dit tout dans ce dossier.

Comprendre le fonctionnement d’un isolant

Pour choisir le bon matériau isolant pour votre habitation, quelques notions de thermodynamique s’imposent. Dans un logement, des transferts thermiques s’effectuent à tous les instants, en fonction des différences de température entre l’extérieur et l’intérieur, ou entre une chambre et un couloir, ou encore entre une chambre et le sol. Ces échanges calorifiques s’effectuent de trois façons différentes :

Par convection : l’énergie calorifique est transmise par les déplacements macroscopiques de matière. La plupart des radiateurs à convecteurs utilisent ce principe thermodynamique.

Par rayonnement : la chaleur se propage grâce aux photons. Cela explique la montée de température qu’on ressent près d’une source de lumière ou au contact des rayons du soleil.

Par conduction : la chaleur se transmet par un contact direct entre deux objets ou matériaux ayant des températures différentes.

Presque tous les matériaux peuvent conduire de la chaleur, mais la quantité transportée varie d’un élément à l’autre. L’aluminium, le cuivre et l’argent, par exemple, ont la capacité de disperser de grandes quantités de chaleur assez rapidement. C’est pourquoi on les qualifie de conducteurs thermiques. En revanche, la fibre de verre, la neige, la laine de roche et d’autres matériaux tendent à limiter les diffusions de chaleur. Ces éléments sont alors qualifiés d’isolants.

L’isolation thermique s’appuie sur cette propriété, afin de limiter les transferts thermiques entre l’intérieur d’un logement et l’extérieur. Grâce à leur faible conductivité thermique, les isolants servent de « barrière » pour empêcher la chaleur à l’intérieur d’une maison de s’échapper en hiver, ou limiter les transferts de chaleur depuis l’extérieur vers l’intérieur en été.

Les isolants thermiques employés dans le bâtiment appartiennent à trois grandes catégories:

Les isolants synthétiques, issus de l’industrie chimique

Les isolants minéraux, obtenus par transformation de minéraux

Les isolants naturels, directement extraits de matières premières naturelles

Les performances de ces matériaux isolants ne se valent pas, tant sur le plan énergétique que sur le plan écologique et pratique. Le comparatif suivant montre les différences entre ces isolants, pour vous aider à choisir si vous prévoyez de rénover votre habitation.

Avantages : Son coût est certainement le plus avantageux sur le marché. Comptez 12 euros par mètre carré pour l'achat de panneaux de 15 cm d'épaisseur. Sous forme de mousse à projeter, le m2 coûte environ 16 euros. Polyvalente, la PUR s'emploie dans l'isolation des plafonds et des murs (en panneaux) et dans l'isolation des combles perdus et toitures, sous forme de mousse. On apprécie également sa facilité d'emploi.

Inconvénients : Ce matériau a une empreinte carbone élevée, en raison de son procédé de fabrication et de ses origines.

Avantages : Il existe sous différentes formes : éléments découpés, en vrac ou en panneaux. Sa conductivité thermique est 20 % inférieure à celle des autres isolants. Son coût est tout aussi avantageux. Prévoyez 15 à 20 euros par m2 pour l'achat d'un panneau de 10 centimètres d'épaisseur. Léger et facile à poser, le polystyrène extrudé convient surtout à l'isolation extérieure et l'isolation des planchers. Le polystyrène expansé, en revanche, s'utilise en intérieur, pour isoler les murs et la toiture.

Inconvénients : Le polystyrène résiste très mal au feu et s'enflamme rapidement. Cet isolant doit toujours être revêtu d'un film ignifuge. Son utilisation près d'une source de chaleur est déconseillée.

Avantages : La mousse phénolique est l'isolant synthétique le mieux résistant au feu. De plus, en cas d'incendie, elle produit très peu de fumées toxiques. Ce matériau s'utilise aussi bien en isolation de toiture que pour isoler les murs ou les cloisons intérieures. Disponible sous forme de plaque, la mousse phénolique est très facile à poser.

Inconvénients : Cet isolant réagit mal à l'humidité. Pour cette raison, la mousse phénolique coûte plus cher à l'achat et à l'installation. En plus de la plaque isolante, vous devez installer des renforcements hydrofuges (revêtement et/ou pare-vapeur) si vous voulez isoler correctement les pièces humides comme le cellier ou la salle de bain.

Ces isolants d'origine naturelle et minérale se distinguent par leur efficacité et leur faible coût. On en distingue plusieurs types :

Le verre cellulaire, obtenu à partir d'un mélange de poudre de carbone et de sable fondu.

La perlite, issue d'une transformation de roches volcaniques.

La laine de roche, fruit d'une filière de transformation du basalte.

La laine de verre, développée à partir de sable et de verre recyclés.

Avantages : Les isolants minéraux affichent une bonne résistance au feu, une qualité qui influe positivement sur leur durée de vie. Les fabricants les proposent sous différents formats (dalles, plaques, laine, etc.), les rendant ainsi polyvalents et simples à poser. Les minéraux de base utilisés dans leur fabrication sont assez faciles à extraire, d'où leur coût d'achat relativement abordable. Le prix du mètre carré de laine de verre commence ainsi à partir de 3 €. Seule la perlite fait figure d'exception : son coût au mètre carré peut atteindre 190 €. 

Autres avantages non négligeables : les isolants minéraux sont recyclables et présentent ainsi un bilan écologique satisfaisant. Ces matériaux constituent aussi d'excellents isolants acoustiques. 

Inconvénients : Les isolants minéraux se comportent moyennement face à l'humidité, en particulier la laine de roche et la laine de verre. Ils nécessitent donc un traitement hydrofuge et des entretiens réguliers pour optimiser leur durée de vie. Pour éviter la dispersion de particules irritantes, ces matériaux doivent être posés dans une matrice hermétique. Lors de la pose, le port d'un masque de protection est obligatoire.

On trouve dans cette catégorie tous les isolants extraits directement d’une manière première naturelle :

Avantages : Les isolants naturels ont en commun l’avantage d’être abordables et accessibles. Leur coût au mètre carré varie de 5 € (pour la laine de coton ou la paille) jusqu’à 80 € (pour le liège expansé le plus performant). En plus de leur faible conductivité thermique, ces matériaux sont aussi d’excellents réducteurs de bruits. Simples à poser et à entretenir, les isolants naturels promettent une durabilité élevée. Certains systèmes conservent un pouvoir isolant satisfaisant jusqu’à 50 ans. Du fait de leur origine naturelle, ces matériaux ne contiennent pas beaucoup d’éléments chimiques, ni de composés volatils dangereux pour la santé. Si vous accordez de l’importance à la protection de l’environnement, ces isolants renouvelables sont faits pour vous.

Inconvénients : Les isolants naturels réagissent différemment au feu et à la combustion. Si la laine de  chanvre et l’ouate de cellulose sont naturellement ininflammables, la laine de bois et la laine de mouton ont besoin de traitements ignifuges avant utilisation. Par ailleurs, ces matériaux sont pour la plupart sensibles à l’humidité et attirent les rongeurs et autres nuisibles.

Quel isolant choisir pour votre habitation ?

Maintenant que vous avez une vue d’ensemble des matériaux isolants et de leurs avantages et inconvénients respectifs, vous pouvez choisir de façon rationnelle la solution la plus efficace pour votre logement. Rappelez-vous toutefois que la conductivité thermique et le prix seuls ne permettent pas d’identifier l’isolant le mieux adapté à votre habitation.

D’autres facteurs entrent en ligne de compte :

Les performances énergétiques de votre logement : l’étiquette énergie peut influencer le choix du matériau isolant à utiliser lors d’une rénovation.

Le climat dans votre région : l’isolation d’une maison située en bord de mer est différente de celle d’un habitat de montagne ou situé dans une zone humide.

Le système de ventilation : le renouvellement de l’air intérieur et l’isolation thermique d’un logement dépendent l’un de l’autre. Il faut trouver un bon équilibre pour éviter les problèmes de condensation, de bactéries ou de moisissures.

Tous les matériaux isolants, qu’ils soient naturels, synthétiques ou minéraux, sont différents. Même s’ils possèdent un pouvoir isolant relativement comparable, ces produits se comportent différemment face à la combustion, l’humidité, le temps, les rongeurs et les variations de température et de pression. Pour trouver le système d’isolation thermique adéquat, demandez l’aide d’un professionnel. Renover.com et ses partenaires vous accompagnent dans la planification, l’estimation et la réalisation des travaux d’isolation thermique et de ventilation de votre logement. 

https://www.izi-by-edf-renov.fr/blog/les-differents-types-d-isolants

https://fr.eni.com/en-lumiere/a-2_polystyrene-polyurethane-choix-isolant

https://www.totalenergies.fr/particuliers/parlons-energie/dossiers-energie/energie-renouvelable/tout-savoir-sur-l-isolation-ecologique

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Découvrez les avantages et inconvénients des principaux matériaux sur le marché.

Le sarking est la solution idéale pour isoler votre toit et améliorer l'efficacité énergétique de votre maison. Apprenez-en plus sur les matériaux, coûts et bénéfices.

Isolation de la Toiture par l'Extérieur | Les Avantages du Sarking

Zoom sur le sarking : l'isolation de toiture par l'extérieur

Le sarking fait partie des techniques d’isolation par l’extérieur d’un logement. Cette méthode s’applique exclusivement à la toiture, l’endroit à l’origine de 30 % des pertes de chaleur. Comment décrire ce procédé ? Quels en sont les avantages et inconvénients ? Vous saurez tout dans cet article.

Le sarking est la méthode d’isolation de toiture par défaut lorsqu’une habitation possède des combles aménagés ou aménageables. Elle consiste donc à tapisser la toiture d’une couche isolante composée de panneaux rigides. 

Le sarking s’adapte aussi bien aux toitures-terrasses qu’aux toitures inclinées. Dans les deux cas, son objectif premier reste inchangé : limiter ou supprimer les déperditions de chaleur par le toit et colmater les ponts thermiques sur cette partie du logement. 

Pour économiser l’espace et optimiser l’efficacité du système, la barrière isolante se pose directement au niveau de la charpente. Cette dernière nécessite de fait une préparation en amont. Ces travaux préliminaires visent à s’assurer que la charpente est suffisamment solide et en bon état pour supporter le poids de l’isolant. L’installation proprement dite commence après ces préparatifs et vérifications obligatoires.

Les différentes étapes d’une isolation par sarking

La réalisation du sarking se déroule dans un ordre défini par un bureau d’étude ou par un technicien installateur spécialisé en isolation de toiture. En rénovation ou sur un chantier neuf, les étapes sont pratiquement invariables.

Préparation de la charpente Durant cette première phase, on procède au renforcement des voliges et à la pose de panneaux en bois pour accueillir le parement intérieur. Le technicien réalise des butées en bas de pente pour immobiliser les panneaux isolants.

Le platelage La pose d’un parement intérieur ou platelage constitue la deuxième étape. On l’installe directement sur les chevrons, à la fois pour des raisons de sécurité et de stabilité. Ce parement intérieur peut être en bois massif, en plâtre ou en PVC. Le platelage sera visible sous la toiture. On prendra donc soin de choisir le matériau avec soin et trouver le bon équilibre entre résistances physiques et qualités esthétiques.

Le frein vapeur Cet écran de sous-toiture protège la paroi isolante contre les infiltrations d’eau et d’humidité. Sa présence prolonge la durabilité du système, en limitant les tassements et la décomposition des matériaux isolants sous l’effet de la vapeur.

Isolation du débord de toit Cette étape concerne uniquement les habitations dont la toiture comporte un débord de toit. Dans ce cas, le technicien va placer un contre-chevronnage sur la partie basse de la toiture. Sur la partie haute, une autre planche sera posée afin de bloquer l’isolant. Ces contre-chevrons serviront à la fois de support de fixation pour le débord de toit et pour le complément d’isolation de la partie du toit qui dépasse le mur.

Fixation des panneaux isolants La pose des matériaux isolants peut commencer après toutes ces étapes préparatoires. On utilise généralement des isolants rigides, selon la technique de pose dite à joint de pierre. Durant cette étape, assurez-vous que les espaces entre les panneaux soient parfaitement remplis avec le même matériau isolant. Le moindre vide, même minuscule, crée des ponts thermiques qui altèrent la performance globale de l’isolation. Si la forme du toit exige le traitement du débord, la partie basse de la toiture sera isolée avec de l’isolant souple (de la laine de bois ou de chanvre). L’isolant sera posé dans des caissons ayant les mêmes dimensions que les panneaux isolants.

Installation du pare-pluie La barrière thermique posée sur la toiture reste vulnérable à la pluie. Le sarking prévoit systématiquement la pose d’un film d’étanchéité, constitué de panneaux souples ou rigides.

La couverture du toit Après vérification de l’étanchéité du pare-pluie, on passe à la couverture du toit. Cette étape commence par la fixation de contrelattes au-dessus des chevrons. Ces éléments vissés servent à accueillir les liteaux, puis les éléments de couverture que sont les bardeaux, les ardoises ou les tuiles.

Quels matériaux isolants pour le sarking ?

En sarking, le choix du matériau isolant est relativement large. Veillez seulement à retenir un produit durable, qui nécessite peu d’entretien et qui offre de solides garanties contre les flammes, la chaleur, et l’humidité. Les isolants en panneaux rigides sont plus pratiques à découper et à installer.

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